Bachir Hilal se battait pour la liberté du peuple syrien, mais de son propre combat contre la maladie, après l’avoir mené vaillamment, il est sorti perdant.
Cet avocat progressiste libanais, également journaliste et écrivain, s’est éteint le lundi 23 février à Paris, où il avait ouvert une librairie spécialisée devenue au fil du temps un lieu de rencontre pour les militants de la liberté et de la démocratie au Moyen-Orient.
Soutien de la révolution syrienne depuis le départ, il n’avait jamais manqué une manifestation de solidarité à celle-ci à Paris. Seule la maladie, devenue incurable sur les derniers temps, avait eu raison de sa détermination.
Le mercredi 4 mars au soir, un groupe de militants de la révolution syrienne en France lui ont rendu un hommage ému et digne rue des Chantiers, face à l’Institut du Monde Arabe à Paris. Tous ont salué en lui le grand militant, l’intellectuel proche du peuple et, surtout, l’ami toujours souriant et disponible qu’il était pour eux.
«Bachir offrait toujours des fleurs aux autres,» a noté un participant, «Il était la fleur qui rassemblait la révolution syrienne en France.»
L’hommage coïncidait avec l’inhumation de Bachir Hilal dans son village natal de Kormayel, au Liban.
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